Compositor: Loïc Nottet
J'ai jamais voulu te raconter l'histoire d'un cygne pas trop bavard
D'un oiseau prisonnier du noir dont les ailes n'inspiraient plus l'espoir
Souvent je voulais t'éloigner des pensées noires d'un cygne un peu trop plaignard
D'un oiseau secouru trop tard dont les ailes servaient d'échappatoire
Alors, alors à tort, il s'usait au corps à corps
Aveuglé par l'habitude, il frôlait l'ingratitude
Alors jusqu'à l'aurore, l'oiseau cherchait du réconfort
Angoissé par ses questions, il souffrait d'abandon
J'ai longtemps vu un cygne voler à peine
Tourmenté par le règne d'opinions peu sereines
Il crut longtemps les signes des âmes en peine
Aveuglé par la haine d'obsessions malsaines
J'ai longtemps vu un cygne planer à peine
Trop hanté par les scènes d'humiliations mondaines
Il crut longtemps les signes des cœurs en peine
Envieux de son amour, ils le comblaient de haine
Vis avec toi-même sans faire de compromis, laisse-toi savourer l'ennui
Seul à seul avec toi c'est aussi comprendre l'origine du conflit
Fais preuve de résilience même s'il t'a tout pris, essaie d'éclairer l'ennemi
Pardonner ses erreurs c'est accepter l'imperfection, c'est ce qu'ils m'ont dit
Alors, alors encore, abandonne le corps à corps
Laissons l'abus d'illusion et laissons la dérision
J'ai longtemps vu un cygne voler à peine
Tourmenté par le règne d'opinions peu sereines
Il crut longtemps les signes des cœurs en peine
Envieux de son amour, ils le comblaient de haine
Je fus longtemps ce cygne volant à peine
Tourmenté par le règne d'opinions peu sereines
Je crus longtemps les signes des âmes en peine
Aveuglé par la haine d'obsessions malsaines
Je fus longtemps ce cygne planant à peine
Trop hanté par les scènes d'humiliations mondaines
Je crus longtemps les signes des cœurs en peine
Jaloux de mon amour, ils m'aimaient de haine